Valentin et François Morel
Invités du festival
Auteurs
(c) Arnaud Journois
– Samedi 18 – 14h – François Morel dédicace à la librairie le Chant de la terre – La Cazerne
– Samedi 18 – 20h30 – Spectacle de Valentin et François Morel à la Scène-Chapelle
Entrée 15 € – Proposé par le Service culturel de Pont-St-Esprit
Réservations (conseillées) au 04 66 82 19 70
À propos de Le Dictionnaire amoureux de l’Inutile(Plon)
Prix du livre d’Humour de Résistance : François et Valentin Morel – avril 2023
Le Dictionnaire amoureux de l’Inutile se propose de recenser tout ce qui semble ne servir à rien et qui pourtant paraît indispensable. Un art dans lequel François Morel et son fils Valentin excellent ! Un aussi indispensable qu’inutile, un régal de A à Z ! Ce livre serait une promenade joyeuse, drôle, iconoclaste dans nos souvenirs, nos émotions aussi futiles que solides. Faire des ricochets au-dessus de la rivière, des cocottes en papier, des canulars, s’interroger sur la fossette de Kirk Douglas, la coiffure du président Giscard d’Estaing, l’expression « peigner la girafe », se rappeler les petits trains électriques, la guitare de Tino Rossi, les télégrammes de première et les speakerines de la télévision… Les illustrations sont de Christine Morel.
Le spectacle
Après avoir écrit ce livre malicieux à quatre mains, François et Valentin se rejoignent sur scène pour une lecture à deux voix des meilleures pages d’un dictionnaire pas comme les autres. François parle à la radio, le vendredi matin sur France Inter et monte sur les planches ; il a la drôlerie des années 50 mêlées à l’humour d’aujourd’hui. Valentin a été assistant réalisateur au cinéma, puis l’heureux chauffeur de Jean-Pierre Bacri. Il est actuellement en pleine reconversion professionnelle.
Leur livre plein d’échos et de réminiscences est aussi indispensable qu’inutile. Une promenade de A à Z dans nos émotions. Un dictionnaire alliant futile et indispensable : commentant les souvenirs et évocations des ricochets et des cocottes en papier, l’expression « peigner la girafe », les petits trains électriques, les télégrammes de première et les speakerines…. L’ouvrage pose aussi ses questions fondamentales : L’homme est-il plus utile que la langouste ? La pomme de terre est-elle plus indispensable que le liseron ? L’idiot du village moins nécessaire que le membre de l’Institut ? … Les notices et définitions de leur dictionnaire musardent et vantent les mérites de la grasse matinée et des contrepets dans les discours des ministres, ou comble du confort domestique : explicite comment se sentir mieux, rien qu’en écoutant la météo marine bien au chaud sous la couette…
Durée : 60 mn
François Morel en quelques lignes
Enfance normande, études littéraires, école de la rue Blanche et hop directement dans le vif de la comédie avec Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff « C’est magnifique ! »
« Monsieur Morel » va également devenir acteur pour la télé d’abord avec les Deschiens, puis le cinéma pour de nombreux réalisateurs dont E. Chatiliez, L. Belvaux, T. Marshall, N. Lvovsky.
Cet homme-là a bien plus d’un atout dans son jeu, comédien, oui bien sûr, Molière, Feydeau, Dubillard, et metteur en scène, des spectacles très personnels plein d’humour et de tendresse comme « J’ai des doutes » qu’il a écrit sur Raymond Devos, ou celui qu’il a créé pour le centenaire de Brassens. François Morel aime aussi beaucoup la chanson, et s’il écrit pour de nombreux artistes il chante ses textes de sa belle voix douce et grave, il enregistre et donne des concerts, et même récemment, une conférence chantée « Tous les marins sont des chanteurs ».
Comment ne pas parler de son talent d’écrivain, de ses chroniques où il nous dit qu’« il rigolerait qu’il pleuve » ou bien que « ça va aller ». En 2020 il publie avec son fils Valentin « Le dictionnaire amoureux de l’inutile ».
Ne le disons pas trop fort car l’homme est modeste, il a reçu deux fois le grand prix Charles Cros et a reçu pour son « J’ai des doutes » le Molière du meilleur comédien.
S’il faut de tout pour faire un monde, il semblerait que Monsieur Morel soit un monde à lui tout seul. Un monde imaginaire, tendre et moqueur, généreux et aussi sérieusement drôle, un monde qu’il sait rendre plus léger.